Londres. Je n'ai plus qu'une envie, c'est d'y retourner, afin d'user de mon accent si pourri. Moi et Dounia comme deux guedins perdues ( ou pas ) dans cette belle ville. Piccadilly Circus, les gens de l'auberge, le 7e étage, les longs couloirs, pipiiii, les douches trop chiantes, les gens qui te parlent, l'espagnol qui nous aimait bien. Quand on se perdait en se trompant de bus ( atterri à Abbey Road sans faire exprès ), les sushis dans les parcs, l'inévitable Starbucks et son jus de citron à l'eau de pluie,la galerie et le magasin japonais,la fontaine, Camden, les gens excentriques, les soutifs à pics fluos, le coiffeur punk, son chien qui avait une cravate, mes dreads synthétiques et les mèches roses de Dounia, la pluie, les cookies, Dounia la gothek et Léa la hippie, ma veste arc en ciel, les "ON S'ADAPTE DOUNIA ON S'ADAPTE!", le sushi qui a pourri dans le placard, le super bordel dans la chambre, le distributeur et ses twixs, ma monnaie qui n'en finissait plus, le pseudo incendie de lauberge, le fou qui nous a crié "GOD LOVES YOU", Soho et son strip teaseur gay, Emma Watson avec ses potes, l'épicier libanais, le burger king dégueulasse avec le mec qui se tapait l'incruste, les bombasses anglaises, la pharmacie bizarre qui vendait des sandwichs au crabe ou un truc du genre, madame tussaud et moi qui hurle "PLEAAAASEEEE" pour pas que le mec me fasse peur dans le truc de l'horreur ( shame on me ), la soupe dégueulasse pour que Dounia achète son putain de stylo, les musées trop biens, les gros fous rires, l'écureuil [...] Et puis Montpellier avec toi meuf, le cyber pas cher, Bastien le pianiste so baisable, les rues, chez ta Tante.
La fille avec qui je passe mes journées en couple.
( fulchiron dans mon lit oh oui )